Dans les coulisses d’une retraite en plein covid
La semaine dernière un petit miracle a eu lieu : la retraite que j’offre aux femmes qui sont engagées dans mon programme « Business Déesse » a pu se tenir.
Dans les jours qui ont précédé, la menace d’un reconfinement planait très fort. La question n’était alors pas de savoir s’il y aurait reconfinement, mais plutôt s’il arriverait le lundi ou le mardi. Il risquait d’arriver la veille du jour où nous devions commencer – de quoi paniquer.
Organiser cet événement dans ce contexte tient du défi impossible à relever. Pourtant, j’y croyais très fort, envers et contre tout.
Parce que je me sentais portée par l’énergie de l’envie de ces 18 femmes, qui aspiraient si fort à se réunir pour grandir et faire croître leurs entreprises.
Parce que c’était le parfait moment pour elles, au stade où elles sont dans leur parcours d’accompagnement avec moi, et elles avaient besoin de ce souffle. Pour respirer, marquer une pause, et aussi insuffler un vent nouveau dans leur business.
Parce que j’avais mis tant de cœur à tout préparer, avec mon équipe, que la Vie ne pouvait que nous aider.
Je veux ici partager avec vous cinq enseignements de cette retraite absolument fabuleuse (et ce n’est pas que moi qui le dis, elles aussi !) – enseignements qui peuvent vous éclairer sur tous vos projets dans cette période troublée.
Croire très fort – Croire avant de voir
Défiant les nouvelles catastrophistes, les prévisions de confinement, le couvre-feu et les contraintes en tous genres, j’ai choisi de croire. Croire très très fort que ce serait possible.
Je dis souvent aux entrepreneures que j’accompagne :
« Vous devez croire avant de voir »
Saint Thomas – qui voulait voir les plaies du Christ avant de croire à la résurrection – nous entraîne sur une mauvaise voie.
Oui, vous devez d’abord cultiver la croyance que ce que vous désirez, vous l’obtiendrez. Vous l’obtiendrez parce que vous avez le pouvoir de le créer. Et cela commence par arroser la graine de la croyance, petite pousse frêle et fragile au commencement, puis qui grandit et se renforce.
Cette retraite, j’y ai cru profondément, et toutes les femmes qui participaient aussi. Et j’aime penser que toutes nos énergies unies ont permis cette réunion.
Avoir un plan B, et l'aimer
Le paradoxe, c’est qu’en même temps que je nourrissais avec persévérance cette foi inébranlable, je me préparais à l’éventualité que peut-être, nous devrions reporter.
Conscience que je n’avais aucun pouvoir sur les décisions du gouvernement, et conscience que j’avais tout pouvoir sur ce que je choisissais de nourrir, et donc de sentir, et donc de créer.
Et j’avais sacrément envie de me sentir bien, en joie, quoi qu’il advienne. Parce que si je commençais à glisser sur la pente du doute et de l’angoisse, j’allais y entraîner toutes ces femmes qui croyaient en moi.
Alors, je me suis transformée en une double Anne-Valérie : celle qui continuait à tout préparer et mitonner aux petits oignons, comme si il n’y avait absolument aucun doute sur le fait que ça allait se faire, et celle qui en même temps préparait un plan B. Si nous devions tout annuler au dernier moment, comment gérer cela, comment accompagner au mieux nos clientes, que leur proposer pour adoucir cette déception, que leur proposer pour malgré tout leur apporter un maximum de valeur, même à distance ?
Il y a eu des « réunions de crise », d’abord entre moi et moi-même, puis avec mon équipe, pour imaginer quelle expérience nous pourrions offrir à nos clientes, pour leur faire vivre la puissance de la sororité et de la croissance que nous leur promettions, mais sous d’autres modalités. Et quelle joie de voir nos neurones fuser, la créativité se déployer, pour inventer ce plan B !
Puis, ce plan B, il s’agissait de l’aimer, l’aimer vraiment. Parce que de prime abord, il me semblait « moins bien », une sorte de pis-aller. Alors j’ai décidé de me mettre à l’aimer, en mettant de la conscience sur tous ses avantages, pour nos clientes, et pour mon équipe et moi. J’ai consacré deux bonnes heures à identifier tous les cadeaux cachés derrière le possible chamboulement du plan A et la bascule vers le plan B.
Jusqu’à réellement ressentir que, quoi qu’il advienne, plan A ou plan B, tout serait parfaitement parfait.
Gérer les opposés
Finalement, le miracle a eu lieu : le reconfinement a été reporté, nous devions simplement composer avec le couvre-feu. Et elles sont toutes venues, plus déterminées que jamais à vivre cette expérience hors du temps. Ayant l’habitude d’organiser des événements, il est rare qu’il n’y ait pas une annulation de dernière minute. Mais là, chacune a tenu à être présente, comme pour honorer ce cadeau inespéré. L’une des participantes est même venue de Belgique, défiant les règles très contraignantes imposées pour traverser la frontière.
Dans tout projet, tout événement, il est nécessaire d’être à la fois dans les détails et dans la vue globale, dans les aspects pratiques et dans la partie émotionnelle, dans l’observation et dans l’action.
Et maintenant, dans ce contexte, ces polarités ont été exacerbées :
Etre gardienne des « mesures sanitaires » tout en favorisant les liens les plus proches.
Accueiliir celles qui sont angoissés par le virus, et celles qui auraient bien jeté leur masque aux orties.
Etre ferme sur certains règles et si douce sur tout le reste.
S’occuper en même temps des émotions fortes et du nombre de bâtons de colle.
Ecouter, écouter en profondeur les besoins de chacune et ceux du groupe, pour offrir la plus belle des expériences, instant après instant.
Elles ont médité et elles ont chanté.
Elles ont ri et elles ont pleuré.
Elles ont réfléchi et elles ont ressenti.
Elles ont grandi.
Intégrer un homme au milieu de 19 femmes
19 Déesses réunies, cela forme un cercle de femmes, une sororité dont les liens sont désormais indéfectibles.
Mais alors, que se passe-t-il quand un homme partage deux journées (et deux nuits !) avec ces femmes unies autour du féminin sacré ?
Cet homme, c’est Luca, notre vidéaste, photographe, que j’ai surnommé notre lutin malin. Je tenais à garder des souvenirs de cette retraite : avoir un film qui nous remémore ces trois journées intenses, offrir des photos à chacune des participantes (elles ont toutes pu faire une photo pro pour mieux assumer leur communication), recueillir des témoignages… Alors, Luca était là.
Un seul homme au milieu de 19 femmes…. Allaient-elles être embarrassées ? L’intimité allait-elle être dérangée ? J’y ai pensé. Mais j’ai décidé que la présence de Luca serait non seulement un atout pour capturer tous nos souvenirs, un cadeau pour les photos qu’elles recevraient, mais aussi une chance pour ce que nous allions vivre.
Et ainsi en a-t-il été !
Notre lutin a été discret, attentionné, attentif à chacune. Il était là sans être là, tout en délicatesse. Nous avions posé l’intention de rire, et nous avons beaucoup ri avec lui – lui qui est aussi méditant, acteur, artiste… et pas peu fier d’être accueilli au cœur du royaume de 19 Déesses déchainées.
Danser avec la pluie
Les éléments extérieurs nous ont accompagnées, en beauté.
Il a beaucoup plu, le vent soufflait fort, le parc était boueux.
Nous aurions pu râler contre la pluie, pester contre ce vent violent, détester la boue qui collait aux chaussures.
Mais nous avons choisi de les voir autrement.
J’ai adoré voir cette averse puissante se déverser, au moment où des larmes d’émotions coulaient dans la salle, dans un moment de libération émotionnelle.
On a joué avec la tempête qui faisait rage, alors que j’évoquais les challenges qu’elles allaient avoir à traverser, les peurs à transcender, les échecs à embrasser. Et elles sont sorties, cheveux au vent, ressentir cette tempête et échanger en binômes sur les orages de leur chemin d’entrepreneure.
La boue qui collait sous les chaussures nous a rappelé que le lotus offre sa grâce, en prenant racine dans la boue.
Et, nous avons apprécié et célébré ces instants de grâce où un rayon de soleil furtif s’invitait dans la salle, « comme par hasard » au moment où l’une révélait sa brillance, ou l’autre affirmait avec puissance que c’était terminé d’étouffer sa lumière.
Je ressens tant de…
Gratitude pour ces instants volés à l’adversité
Fierté de voir ces femmes croître et croire, croire toujours plus fort que leur succès est inévitable
Amour pour chacune d’elles.
Voici quelques-uns de leurs témoignages, recueillis dans notre communauté FaceBook :
"Un immense MERCI à chacune : je suis sur mon nuage de bonheur, d'émerveillement et de plénitude, et c'est grâce à vous : mes ailes se sont déployées pour me déposer dans ce ciel des possibles. Je reste connectée à vous toutes dans mon cœur. Merci, merci merci " – Cécile
"Je suis encore dans la magie de ces trois merveilleux jours et vous êtes toutes avec moi en pensées...si réelles maintenant. Vous me manquez Belle journée remplie de Joie " – Lydia
" Gratitude pour la puissance de cette rencontre dont je n'ai pas encore vraiment atterri ! Que c'était bon de se voir en vrai ! Et de rire, oser, rêver, se transformer, chanter... et créer ensemble et pour chacune le possible de notre but impossible ! Merci à chacune de nous et à Anne-Valérie de nous guider déissimimement pour exploser nos plafonds de verre." – Nathalie
" Merci à toutes! Je me sens connectée à chacune d’entre vous , à toute l’équipe. Quelle force, je peux vous dire qu’aujourd’hui, je crois sincèrement à la réussite de chacune d’entre nous et ça c’est vraiment très fort! " – Vanessa
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Si vous aussi vous voulez vivre cette expérience extraordinaire hors du temps, si vous êtes prête à dépasser vos buts les plus impossibles, je vous offre un rendez-vous.
Nous échangerons sur votre vision, et comment nous pouvons vous accompagner au coeur de cette sororité où la magie s'est invitée.
La prochaine retraite est en mai. Nous célébrerons le printemps et l'éclosion de vos entreprises. Si vous voulez vivre cette expérience intense, commencez par nous en parler en prenant un rendez-vous !
Anne-Valérie