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Vous n’êtes pas débordée, vous êtes victime (et pas de ce que vous pensez)

Les entrepreneures ont des challenges particuliers quand il s’agit de tout faire entrer dans le cadre d’une journée. Il y a tous les rôles que vous assumez (en tant que femme, mère, conjointe, amie…), et en plus les nombreux imprévus inhérents à la voie de l’entrepreneuriat.


Pour avoir été salariée pendant 16 ans avant d’être entrepreneure, je crois vraiment que dans ma première vie, les impondérables étaient moins fréquents, et en plus moins pesants. Même si ma trajectoire professionnelle était dirigée par les entreprises pour lesquelles je travaillais, j’avais finalement davantage le sentiment de maîtriser mes journées. J’étais davantage en mesure de prévoir ce que j’avais à faire.


L’entrepreneure n’a pas deux journées qui se ressemblent. Et bien souvent ce qui était prévu se trouve chamboulé par tous les imprévus.


Cela entraîne souvent des sentiments de débordement, submersion, impuissance, perte de contrôle, anxiété…


Mettons le focus sur un seul de ces sentiments : celui qui s’exprime par cette phrase :

« Je suis débordée ».


J’entends souvent (chez les femmes autour de moi, et en moi aussi parfois !) :

"Je suis débordée, je suis trop occupée, je n’ai pas le temps, je ne pourrai jamais tout faire, je ne vais pas m’en sortir… "


Et alors vous vous sentez victime – victime de l’extérieur : les exigences des autres, la réponse qui n’arrive pas, le système qui plante, le client qui vous pose sans cesse des questions, la communication qui ne marche pas…


Comme si tout venait de l’extérieur.


Comme on parlerait du temps dans le sens de la météo : on subit la pluie, la tempête, le chaud, le froid…


Ce sentiment d’être débordée me submerge parfois.


Il y a toutes les sollicitations, les urgences, les bugs techniques, les mails, les engagements, les courses, le ménage, les appels…


Alors, je crois que ce sont toutes ces choses qui m’arrivent qui créent le sentiment d’être débordée.


Et je vois bien que par moments je suis presque attachée à cette idée que je suis débordée, comme s’il y avait de la gloire à l’être.


Est-ce vraiment glorieux ? Pourtant pas vraiment !


Quand vous vous sentez débordée, ce n’est pas juste une histoire de choses à faire entrer dans le container d’une journée.


Cela touche à l’image que vous renvoyez et à ce que vous cherchez à conquérir. Et la quête ici n’est pas plus de chiffre d’affaires ou plus de résultats. Elle se situe sur un autre plan :


Plus je travaille, plus je produis.
Plus je produis, plus j’ai de l’importance.
Plus j’ai de l’importance, plus j’ai de la valeur.
Plus j’ai de la valeur, plus je mérite d’être aimée.

Pour certaines être très occupée nourrit ainsi un sentiment d’importance.

Si vous êtes importante, vous avez une place.


Pourtant, il n’y a pas de quoi se vanter à être débordée ! Mais vous croyez qu’on va vous vanter, ou vous plaindre. Bref, ça vous donne de l’importance.



Etre débordée, est-ce une réalité tangible ?


C’est un sentiment.

Ce sentiment est nourri de tout un fatras de pensées :

« C’est trop, je n’y arriverai pas, comment m’en sortir, je suis dépassée, je n’ai pas le choix… »


En explorant pour moi-même ce sentiment de débordement, j’ai découvert que ::


La vie n’est pas occupée. Vous n’êtes pas occupée. Vous n’êtes pas désorganisée. Vous n’êtes pas débordée.


Ce ne sont pas des vérités.


Vous pensez que vous l’êtes.


Avec le même agenda, deux personnes ne vont pas du tout avoir la même expérience : l’une va se sentir sous l’eau, alors que l’autre vivra la journée dans la sérénité.


Mon agenda, les rendez-vous, les projets, la famille, la maison…. Rien de tout cela ne peut provoquer de sentiment. Ce sont mes pensées qui le font.


Et cela entraine des actions, ou inactions, sur deux axes divergents :


1) Vous vous laissez happer par la confusion et vous procrastinez. Vous ne savez plus par quoi commencer, et vous papillonnez.


2) Vous travaillez encore plus dur, sous la pression, en sacrifiant tout. Et vous êtes tellement épuisée que vos résultats sont plombés.


Dans les deux cas, le résultat que vous créez est intéressant à observer :

Vous vous sentez encore plus débordée.


Ce sentiment d’être débordée n’est pas quelque chose que vous subissez, mais quelque chose qui est créé par vos pensées.


Vous n’êtes pas victime des circonstances extérieures.

Vous êtes victime de votre cerveau qui produit certaines pensées.


Il y 4 types de pensées qui créent le sentiment d’être débordée.


Si cela vous intéresse et vous voulez découvrir ces pensées pour mieux les débusquer… et pouvoir les transformer, je vous les dévoile dans l’Atelier :


Maîtresse de mon Temps

Retrouvez du temps pour développer votre business, sans sacrifier tout le reste


Ce sera mardi 22 juin de 10h à 12h.


J’ai décidé d’offrir à nouveau cet Atelier que j’ai animé vendredi dernier, pour vous aider à reprendre la maîtrise de votre temps.


Les entrepreneures présentes ont adoré, et beaucoup n’ont pas pu venir sur le créneau que je proposais. Alors, on reprend le même thème, on change le jour, et cela donnera un délicieux cocktail, avec vous qui déciderez de venir vivre ce moment avec moi.


C’est ma seconde (et dernière) invitation !


Vous repartirez avec des clés pour :


· Comprendre pourquoi votre temps vous échappe, sans culpabiliser

· Reprendre votre pouvoir sur votre agenda

· Mettre en priorité ce qui a le plus de valeur pour vous, et vous y tenir

· Développer votre entreprise, avoir des résultats, et garder du temps pour vous

· Créer votre journée idéale... et la vivre !


Je vais vous aider à recréer du temps pour développer votre entreprise, tout en retrouvant du temps pour vous.



Anne-Valérie







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