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Il est temps de renoncer à l'héritage

Vous vous sentez parfois freinée dans vos envies de changement, ralentie par des doutes, bloquée par des peurs : autour de l’argent, de vos capacités, de votre équilibre de vie… Vous voulez changer d’orientation, créer votre entreprise, demander plus, vivre mieux ?... Mais… et si… si ça ne marchait pas, si l’argent n’était pas au rendez-vous, si vous deviez travailler trop, si c’était un échec ?...

Posez-vous donc cette question : ressemblez-vous à votre mère ou à votre père ? Ces freins sont issus d’une courroie de transmission, un legs dont vous avez été chargée sans n’avoir rien demandé.

Peut-être ne ressemblez-vous physiquement à aucun des deux. Mais en vous, il y a sûrement beaucoup d’eux, plus que vous ne l’imaginez. En vous, au niveau inconscient, il y a des couches de croyances, qui déterminent grandement votre vision du monde – et de vous-même. Sacré héritage !

Jusque vers six ans, nous inscrivons en nous ce que les personnes qui nous éduquent nous transmettent. Et cet héritage devient le filtre par lequel nous nous engageons dans notre vie adulte ensuite.

croyances

C'est un fardeau parfois lourd à porter, qui détermine votre capacité à gagner de l’argent, à prendre des risques, à avoir confiance en vous et en la vie. Si vous avez appris que l’argent ne pousse pas dans les arbres, qu’il faut travailler dur pour réussir, ou encore que les gens riches sont méprisants, il y a de fortes chances pour que vous viviez sous tension vis-à-vis de l’argent.

Une croyance est une affirmation personnelle, qui vous est propre (même si de nombreuses croyances sont partagées), et qui vous apparaît comme absolument vraie – tellement vraie que vous ne pensez pas à la remettre en question. Vous l’avez intégrée comme une conviction, et cela devient votre manière de vous voir vous-même, les autres ou le monde.

Vos croyances, forgées dans la petite enfance, se renforcent au gré de vos expériences, qui viennent les confirmer. Nous sommes en effet très douées pour généraliser et faire d’une expérience ponctuelle une loi universelle, et pour établir des liens de cause à effet parfois un peu rapides.

Ainsi, vous vous limitez souvent, sans savoir que ce fil qui retient votre élan naturel peut être assoupli, détendu comme un élastique vous laissant plus de marge de manœuvre… ou même coupé.

Dénouer ce fil prend du temps, et j’adore faciliter ce processus avec mes clientes, et voir leurs ailes se déployer. Si cela me passionne, c'est parce que j'ai moi-même dû m'alléger d'un paquet de croyances pour m'épanouir au long de mes dix années d'entrepreneuriat. Il n'y a pas de hasard !

Par exemple... J’ai longtemps été pétrie de la croyance que « il faut travailler dur pour réussir ». Et même si j’ai toujours eu des facilités à l’école, puis au long de ma carrière, cette croyance m’habitait vraiment. Comme la « réussite » est un état inatteignable (en tout cas, elle l’était pour moi !), il faut donc sans relâche travailler dur dans cette quête du Graal. La croyance se lit aussi dans sa forme inversée : « si je ne travaille pas dur, je ne réussirai pas », et devient alors une injonction terriblement contraignante et oppressante.

Pendant mes dix-sept années dans la finance, j’ai travaillé dur, et si la réussite n’était jamais suffisamment au rendez-vous (selon mes critères), je recevais néanmoins des signes de reconnaissance (appréciations, bonus…) qui apaisaient un peu cette course folle. Ma croyance était finalement contenue dans un cadre qui l’adoucissait un peu. Puis, quand j’ai créé ma première entreprise en 2010, elle s’est pleinement exprimée : je n’avais alors plus de cadre, des indicateurs de réussite indéterminés, un challenge énorme à affronter…. Et j’ai vraiment travaillé très dur pour réussir… et être fidèle à cette croyance.

Il m’a fallu du temps pour prendre conscience de cette rigidité face au travail, et surtout cette dureté envers moi-même. Je suis encore sur ce chemin de déliement par rapport à cette croyance si forte. Cela a commencé par l’acceptation que je vivais avec ce petit monstre intérieur qui colorait mes actions. Puis j’ai réalisé combien cette croyance éteignait ma joie et n’était assurément pas un bon guide. Et j’ai expérimenté pas à pas de nouvelles manières de faire : travailler moins, en commençant par le week-end, ralentir (un peu !), mettre de la douceur dans mes journées. Ceci, tout en jaugeant l’impact que cela avait sur mes ressentis d’une part, et sur ma réussite d’autre part.

En adoucissant la dureté, je me suis sentie mieux, mais cela n’a pas été facile. Il m’a fallu négocier avec la peur – peur que la réussite ne soit plus au rendez-vous. Et aujourd’hui, je me soigne encore, en expérimentant de nouvelles manières de faire, en mettant plus de conscience dans mes choix, et ce que je constate, c’est que je peux travailler en douceur pour réussir !

Alors, pour commencer à vous libérer de ces schémas qui vous alourdissent, vous pouvez avancer selon ces 3 étapes :

#1 CONSCIENCE

Identifiez ces histoires, autour de l’argent, de la réussite, de la vie que l’on vous a transmises. La conscience est une première étape essentielle.

Comment voir cela avec plus de lucidité, puisque par définition vous êtes comme manipulée par ces narrations intérieures ? Mettez-vous à l’écoute de la peur. La peur est votre meilleure amie sur ce chemin de découverte. Pourquoi donc avez-vous peur de créer votre entreprise alors que tant de femmes ont réussi ? Ou pourquoi redoutez-vous de changer totalement d’univers professionnel, même si tant d’autres l’ont fait et vous montrent la voie ?

La peur est l’expression d’une résistance intérieure, alors qu’un désir se manifeste. Et plus la peur est forte, plus – probablement – le désir est intense… C’est le moment d’observer ce qui se met entre vous et votre désir. Qu’est-ce qui se dresse, là, de si effrayant ? En vous approchant de cet épouvantail, vous allez petit à petit découvrir qui l’a placé là, sur votre route. Sur la route vers vos rêves.

#2 PARDON

Du mieux que vous pouvez, pardonnez à vos parents cet héritage qu’ils vous ont laissé, le plus souvent inconsciemment.

Derrière l’épouvantail, vous allez sans doute découvrir des phrases entendues dans votre enfance, une scène qui vous a marquée, des comportements que vous avez vus et revus, tant et si bien (ou mal !) qu’ils sont devenus vôtres.

Même si tout cela vous encombre aujourd’hui, l’intention initiale n’était sans doute pas mauvaise (en écartant ici certaines situations évidemment insupportables vécues pendant l’enfance). Et en vous appropriant cet héritage, vous n’avez fait que vous adapter au mieux à votre environnement. Alors, non seulement il n’y a personne à blâmer, mais en plus vous vous sentirez plus légère en pardonnant. Le pardon n’est pas l’oubli, c’est seulement l’acceptation et la libération. C’est une étape nécessaire, pour transformer et aller de l’avant.

#3 TRANSFORMATION

Remplacez les croyances limitantes que vous avez identifiées par des affirmations positives, au service de votre épanouissement.

Exprimé ainsi, cela suscite peut-être en vous des réactions : si c’était si facile, on serait toutes épanouies dans le job de nos rêves ! Certes… Et pourtant, en vous y frottant un peu, en décapant les vieilles couches, vous verrez que vous observerez rapidement des changements : comme si l’horizon s’élargissait et de nouvelles possibilités s’ouvraient à vous.

Le processus de transformation mérite un article à lui tout seul, alors je le développerai dans un autre billet.

Il se déroule en deux étapes :

  1. Ramollir la croyance qui vous entrave

  2. Raffermir une autre croyance plus aidante

Ramollir et Raffermir… J’y reviendrai…

Si vous avez envie de ramollir et raffermir vos croyances en profondeur et légèreté, pour avancer plus allègrement vers le travail qui vous comblera de joie, je vous invite à découvrir la Formule C3.

Vous êtes interpellée et souhaitez en parler ? Je vous propose de prendre rendez-vous pour une Session Clarté : 45 mn au service de votre situation et de vos envies (seulement quelques créneaux encore disponibles).

Anne-Valérie

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