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Faire le choix de la joie (au travail)

« Le bonheur, ça me fait un peu peur. Je ne suis pas sûre d’y arriver un jour à cet état-là. Pour moi, la joie semble plus facile. »

Voilà ce que partageait une participante à un atelier que j’animais la semaine dernière dans une entreprise. Un atelier sur le thème de la joie au travail.

Joie au travail. Assembler ces deux mots peut sembler provocateur, voire subversif. Peut-être vous tuez-vous à la tâche, flirtant avec le burn-out ? Ou peut-être vous ennuyez-vous à mourir dans un travail vide de sens ? On voit bien que ces symptômes se développent en dépit des remèdes proposés par les prescripteurs de « bonheur au travail ».

Le bonheur au travail a connu un engouement général, avant d’être décrié : le bonheur devient un leurre pour détourner l’attention des problèmes de fond. Et puis quand c’est une injonction, on finit par culpabiliser ceux qui ne réussissent pas à rentrer dans le rang des collaborateurs heureux.

Il devient un produit de consommation que l’on s’attend à trouver « tout fait » sur les étagères de l’entreprise, très loin de la réalité de la vie. Cette réalité, ce sont les hauts et les bas inhérents à tout parcours professionnel. C’est aussi le caractère tellement personnel et variable de notre perception du bonheur. C’est enfin et surtout le fait que le bonheur ne se décrète pas, surtout comme levier de performance !

Je suis touchée par le désengagement professionnel que j’observe autour de moi, par tous ces salariés qui ne pensent qu’à une chose : une autre vie professionnelle. Alors – quand on a encore assez d’énergie pour cela – on pense à changer de voie, trouver un autre travail… quand on ne se projette pas directement dans une retraite salvatrice – pourvu qu’elle ne soit pas trop loin.

Pour moi, il existe une autre voie, plus simple, plus accessible,

plus responsabilisante aussi : la joie au travail.

Une voie qui n’est ni mirage, ni miracle, mais qui nous propose de goûter ici et maintenant la joie qui est là. Oui, oui, elle est juste là !

Même si je veux me garder de toute comparaison trop tranchée, je me sens plus attirée par la joie, que par ce bonheur que l’on brandit comme un étendard sur les champs de mines du travail.

La joie est sans prétention. Elle fait irruption, puis s’en va sans tapage. Le bonheur se fait désirer et attendre. Il faudrait lui dérouler le tapis rouge et créer des conditions très particulières pour qu’il veuille bien entrer en scène. Et la scène du travail, même avec grand soin sur les décors, ne semble guère propice à son déploiement.

La joie touche notre être dans son intégralité : tête, cœur, corps. Elle se répand en nous par chacune de nos cellules. Alors oui, pour moi, la joie au travail mérite bien tout un ouvrage…

Le sujet me passionne tellement que j’en ai fait un livre. Il sort le 22 mai chez votre libraire préféré ! Son titre : "Osons la joie au travail". Car il faut bien un peu d'audace pour avancer sur cette voie-là.

Et si vous êtes vraiment pressés, vous pouvez le commander ici.

Osons la joie au travail

Anne-Valérie

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