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Comment développer un business en étant nulle en technique

Je ne suis pas une Millenial.


Je suis née avant 1980.


J’ai grandi avec Casimir, Starsky et Hutch, et Charlie et ses Drôles de Dames.

J’ai dévoré la bibliothèque rose, puis verte.

J’ai commencé à danser avec Madonna et Jeanne Mas.

A l’époque où j’ai commencé à travailler, internet balbutiait, on communiquait par fax, et le minitel trônait sur mon bureau.

Le téléphone portable m’a intriguée un moment avant que je ne l’adopte.

Quand Facebook est arrivé, je me demandais bien ce que c’était que ce truc où on rencontrait virtuellement des amis ou faux amis.


Oui, ça calme !


Je ne suis pas née dans le bain du digital. Et ce n’est jamais un bain où naturellement j’ai eu envie de me plonger. J’ai toujours observé avec un peu de méfiance toutes ces technologies qui déboulaient, étant censées améliorer ma vie. Et c’est toujours avec quelque résistance que je les ai laissées entrer dans mon quotidien.


Je ne suis pas une digital native.

Et je ne suis pas du tout fan de la "tech".


Alors, quand j’ai créé ma première entreprise il y a onze ans, je me suis heurtée à mes propres résistances. Il fallait bien créer un site web, avoir une liste d’emails, automatiser des choses.


Puis, au fil de mon parcours d’entrepreneure et de mes différentes entreprises, j’ai compris une chose : la technologie est au service de ma liberté. Et comme la liberté est ma valeur la plus haute, il était nécessaire que je devienne amie avec la technologie.


Pourquoi je vous parle de ça ? Parce que parmi les entrepreneures que j’accompagne, beaucoup ont la nausée en pensant au back-office de leur site web, à l’automatisation de leurs emails, ou à leur exposition sur les réseaux sociaux.


Pour beaucoup de femmes, la « tech » est un frein au développement de leur activité. Elles croient que comme elles sont nulles avec tous les outils du web, elles ne pourront jamais trouver des clients.


Non, ce n’est pas « la tech » qui est un frein. C’est leur perception de la tech.


J’ai moi-même fait ce chemin.


Il y a onze ans j’étais tétanisée à l’idée devoir créer puis gérer un site web, je m’empêtrais dans le routage de ma newsletter, l’utilisation d’un CRM me donnait des bouffées d’angoisse.


Et aujourd’hui, je me sens en maîtrise, et j’apprécie à quel point tous ces outils tech nourrissent ma liberté, et me permettent de croître avec tellement plus de facilité.


Alors, si vous aussi vous vous dites que la « tech » vous empêche de réussir en tant qu’entrepreneure aujourd’hui, j’ai quatre conseils pour vous :



#1- « Je suis nulle avec tous ces outils tech » : c’est une identité


Toutes ces phrases – ces pensées – qui commencent par « Je suis… » sont une identité. Et cette identité est un tissu de croyances. Vous pouvez affirmer que vous êtes nulle, tout comme vous pouvez décréter que vous êtes capable – capable d’apprendre, de découvrir, de vous ouvrir à de nouvelles possibilités.


En vous enfermant dans ce genre de croyance « Je suis nulle de toute façon », vous créez de la résistance. Cette pensée génère des émotions comme le doute, l’inquiétude, la peur. Et partant de ces émotions, il est peu probable que vous trouviez les ressources pour apprendre.


A tout moment, vous pouvez choisir une autre identité. J’ai choisi de devenir cette femme Millenial qui sait utiliser le meilleur des outils tech pour gagner en liberté. Cette femme qui apprend et grandit, pour permettre à son entreprise de croître. Et si cela passe par l’apprentissage de plateformes à première vue ardues, tant mieux : je grandis en chemin.


Cette identité me met plus en joie que l’autre, défaitiste et qui me limite.



#2- Connectez à vos valeurs, et à vos forces


Pour moi, un changement majeur a été de comprendre que ces outils effrayants de prime abord me permettaient d’automatiser des choses, de simplifier in fine (derrière l’apparente complexité), de gagner un temps considérable (une fois la période d’apprentissage passée)… et donc d’être plus libre.


Une des raisons pour lesquelles je suis devenue entrepreneure, c’est pour nourrir ma valeur liberté. Alors, si plonger dans des systèmes me permet finalement d’expérimenter une vie plus libre, cela vaut franchement la peine.


Car oui, il y a de la peine, du labeur, quand on n’est pas « naturellement douée » pour comprendre certains langages obscurs, saisir des logiques mystérieuses, connecter des plateformes qui doivent se parler - et le plus souvent restent muettes lors des premières tentatives.


Je ne suis pas naturellement douée pour tout ça, alors je suis allée chercher du côté de là où je suis douée, de mes talents naturels. J’aime apprendre, j’ai le goût du challenge, je suis curieuse. J’ai mobilisé ces forces-là pour développer ces nouvelles compétences dont j’avais besoin.



#3- Déléguez !


Dès la création de ma première entreprise, j’ai réalisé qu’il était important que je délègue ce que je ne maîtrisais pas. Et j’ai fait des erreurs. J’ai délégué dans une intention de me débarrasser des tâches que je n’aimais pas, sans rien y comprendre. J’ai fait des choix de prestataires qui m’ont coûté très cher, pour des résultats parfois décevants. Je pense à la création de mon tout premier site internet – une catastrophe, ou encore la mise en place d’un CRM – une arnaque !


Alors j’ai compris que je gagnerais à comprendre d’abord un minimum ce que je voulais déléguer, à clarifier beaucoup mieux mes besoins, à écouter aussi davantage mon intuition dans certains choix.


C’est quand j’ai décidé d’acquérir un niveau minimum de maîtrise avant de déléguer que j’ai trouvé un plus juste équilibre, et de meilleurs résultats. Oui, cela nécessite d’investir un peu de temps, mais cela change tout dans les relations ensuite.


Quand j’ai voulu faire des pubs Facebook, même si cette idée m’effrayait, j’ai décidé d’apprendre. J’ai acheté des formations, j’ai expérimenté, je me suis autorisée à allouer un budget qui peut-être serait « grillé » pour rien, j’ai testé et testé encore… Et finalement, je me suis prise au jeu ! Enfin presque… après deux ans, j’ai finalement décidé de déléguer à un expert. Et dans nos discussions, on parle le même langage.


Je ne délègue plus pour me débarrasser, mais pour me concentrer sur les tâches où j’apporte le plus de valeur, et où j’ai le plus de joie.


Le problème que vous avez (créer un site web, mettre en place un tunnel…) est toujours la solution offerte par une autre personne !



#4- Changez vos perceptions


N’est-ce pas une chance de pouvoir porter vos messages gratuitement auprès de qui vous voulez grâce aux réseaux sociaux ?


N’est-ce pas inouï de pouvoir engager des conversations avec des personnes que vous n’auriez jamais rencontrées dans la vraie vie ?


N’est-ce pas incroyable de ne pas avoir besoin de louer une boutique pour avoir une vitrine où seuls quelques passants voient ce que vous offrez ?


N’est-ce pas fabuleux de pouvoir rester en lien avec tous vos contacts grâce à des emails qui partent automatiquement vers mille personnes en même temps, sans avoir à leur écrire mille lettres que vous envoyez par la poste ?


Tout a changé pour moi quand j’ai transformé l’appréhension en appréciation, quand j’ai commencé à ressentir de la gratitude pour Facebook et son business manager, pour Wix qui permet à mon site internet de vivre, pour Active Campaign qui mène mes mails vers leurs destinataires, pour Kajabi qui permet à mes clientes d’accéder à tous les contenus que je crée pour elles…


Gratitude pour tous ces outils, pour les personnes qui les développent, pour celles qui m’aident à m’en servir.


Je vous assure, je viens de très loin en matière de rapport à la technologie. Et aujourd’hui, je m’amuse à créer des tunnels sophistiqués, qui m’aident à me relier aux femmes que je peux accompagner.


Vous n’avez pas besoin de créer des systèmes complexes pour réussir en tant qu’entrepreneure. Je prône même la simplicité.


Vous avez besoin de changer d’identité, de transformer vos perceptions, de vous faire aider, et d’activer la gratitude.

C’est dans cette intention d’inspirer les femmes à créer leur vie rêvée, à vivre plus en liberté, en dépassant leurs plafonds, que j’ai répondu à une interview pour le magazine Mid&Plus. J'y partage mon parcours et ses circonvolutions, pour montrer que c'est vraiment beau d'être une Millenial.


Je suis heureuse de partager cette interview pour Mid&Plus avec vous :


Anne-Valérie


>>> Si vous avez une furieuse envie de développer votre entreprise, mais vous sentez bien qu’il y a des freins qui bloquent votre moteur, je vous offre une session d’exploration – session d’accompagnement gratuite, réservée aux femmes entrepreneures prêtes à lâcher les fauves :





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