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J'ai rencontré Louis XIV

En 2010 je créais ma première entreprise.

En 2011 je commençais à me sentir fatiguée, piégée, désillusionnée.

En 2012 j'étais exténuée, vidée, angoissée.

En 2013 je décidais d'arrêter, revendre ce rêve-fantôme après lequel j'avais couru et qui était devenu sangsue qui suçait toute mon énergie et étouffait ma joie.

Oui, je décidais. Je décidais vraiment.

Et pourtant je continuais à développer, animer l'équipe, chercher des clients, assurer la communication, gérer toute la structure. Comme si de rien n'était.

Parce qu'il fallait bien payer toutes les charges. Parce qu'il fallait bien assurer le quotidien. Parce qu'il fallait bien sauver la face, en attendant qu'un repreneur se présente.

Les mois passaient, et rien ne se passait : pas de repreneur, donc pas d'échappatoire possible. Enfin, c'est l'histoire que je me racontais. Elle m'arrangeait bien cette histoire. Elle retardait le moment où j'allais devoir raconter cet échec, annoncer la fin à l'équipe, tout liquider...

Pour quoi faire après ? Pas la moindre idée ! Et cet inconnu m'inquiétait diablement aussi.

Je me ratatinais. Je m'étiolais. Et pourtant je continuais. Parce qu'il fallait.

Jusqu'à ce matin où je suis venue tôt dans mes locaux (comme d'habitude, parce qu'il fallait !), et où je me suis subitement écroulée, paralysée.

Pompiers. Hôpital. Morphine.

J'ai vu Louis XIV.

Certains voient des serpents terrifiants en buvant de l'ayahuasca (je n'ai jamais tenté cette expérience). Moi j'ai vu Louis XIV qui venait me saluer dans ma chambre d'hôpital sous morphine. Je revois cette vision comme si c'était hier : sa perruque bouclée, sa chemise à jabot, son manteau de soie, sa canne qui martelait le sol de ma chambre.

Il ne m'a rien dit cette nuit-là. Mais mon âme m'a parlé dans ce corps paralysé.

Il était temps que j'arrête. Pour de vrai.

Quand j'ai pu retourner travailler, je ne suis plus restée paralysée dans cette décision stérile. Je suis passée à l'action. L'action alignée avec ce que j'avais décidé.

J'ai annoncé que j'arrêtait tout. Et j'ai vraiment tout arrêté. Même sans repreneur. Même avec les charges à payer. Même avec les pertes financières à assumer. Même avec le regard des autres à accepter.

Et c'est là que la Vie est venue à ma rencontre. J'avais fait le premier pas, elle a fait un pas vers moi. Et le repreneur que j'attendais depuis des mois est arrivé.

Comme par magie.

Quand l'âme agit...

J'ai alors pris quelques mois pour honorer mon corps qui m'avait finalement sauvée, et mon âme qui m'avait guidée. Je me suis mise à l'écoute de cette sagesse intérieure, cette puissance intérieure que j'avais longtemps négligée. Et je me suis engagée pas à pas dans ce chemin d'accompagnement des transitions et des créations, parce que c'est celui où je m'étais révélée.

J'ai aussi appris à modérer cette énergie masculine qui m'avait poussée à passer en force, à foncer tête baissée, à m'épuiser à la tâche, à sacrifier tant de choses essentielles, à chercher le succès à tout prix...

Et je me suis reconnectée à cette source féminine à laquelle depuis je puise tant de messages intuitifs, de créativité, d'empathie, d'écoute, d'ouverture, avec un rapport au temps différent, et une conscience tellement plus élevée.

Entre la décision et l'action il y a souvent un fossé, qui peut devenir un gouffre dans lequel les plus belles décisions disparaissent.

On croit souvent que décider est difficile. Non, le plus difficile, c'est d'agir, en alignement avec la décision. Et je vous en parle dans cette vidéo champêtre...

Ne laissez pas vos décisions sombrer dans le gouffre de ce temps qui s'ouvre, juste après.

Stop la tergiversation.

Stop la perfection.

Stop la procrastination.

Go go go... action !

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Pour aller plus loin, contactez-moi.

Anne-Valérie

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