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3 manières (peu courantes) de booster votre confiance en tant qu’entrepreneure

Je me revois en 2010, tellement attirée par les promesses de liberté qui s’ouvraient à moi sur la voie de l’entrepreneuriat.


Enfin ! Plus de manager dont je devais supporter les humeurs, plus de réunions interminables et inutiles, plus d’agenda surchargé et non maîtrisé, plus de vacances à négocier !… Bref, le paradis.


L’utopie.


Parce que la réalité est vite venue me rattraper.


Je suis devenue la pire manager pour moi-même que je n’aie jamais eu dans la banque, avec mes propres humeurs (non racontables). Les réunions avec moi-même étaient parfois abominables, tant mon discours intérieur était accablant. Mon agenda était littéralement fou. Les vacances ? J’étais contente quand je prenais un week-end, l’ordinateur greffé à la main. Un petit enfer.


J’étais rattrapée par mes vieux démons :


Vouloir tout contrôler.

Vouloir être appréciée.

Vouloir tout faire à la perfection.


Une gageure pour une entrepreneure.


Et derrière ces démons était tapi ce manque que j’observe chez tant d’entrepreneures : la confiance.


Je n’avais pas assez confiance pour accepter de ne pas tout maîtriser, pour accueillir les critiques, pour m’autoriser à faire sans parfaire.


Parmi les femmes que j’accompagne dans mon programme dédié aux femmes entrepreneures, le thème de la confiance revient très souvent.


Et le syndrôme de l’imposteure n’est pas bien loin : mais qui suis-je pour prétendre aider les autres, alors que je sais à peine m’aider moi-même ?


Ce thème de la confiance a été un vaste chantier pour moi pendant des années. Quelle joie, maintenant, de créer avec ce sentiment de confiance qui défie la peur !


Il y a les approches « traditionnelles » qui consistent à prendre conscience de ses talents, ses compétences, ses expériences. C’est nécessaire. Mais là, je veux vous proposer 3 façons plus originales, et tellement indispensables pour les entrepreneures, pour avoir ce supplément de confiance qui vous rendra inarrêtable.



Fait est mieux que parfait


Cette phrase, je la répète régulièrement aux femmes que j‘accompagne. Je les vois passer des semaines à peaufiner leur offre, enjoliver leur site web, réfléchir à ce qu’elles vont bien pouvoir dire sur les réseaux sociaux, et préparer leurs plus belles tenues pour leurs premières vidéos.


Alors que ces semaines passent, elles se donnent l’illusion d’être dans l’action. Certes, elles ne sont pas affalées sur leur canapé à manger des cookies, mais elles se complaisent dans l’action passive. Et cette action-là n’est pas celle qui nourrit nos besoins fondamentaux de croissance et de contribution.


Quand le démon de la perfection s’empare de vous, ce n’est que la peur déguisée sous un costume plus sexy. C’est quand même plus joli de dire « je suis perfectionniste » que d’affirmer « j’ai peur ». Pourtant, la vérité est bien là : le perfectionnisme n’est qu’un autre visage de la peur.


Peur d’être jugée, critiquée, ridiculisée, rejetée…


Pendant ce temps, vous consommez.

Pendant ce temps vous ne créez pas.


Et pendant ce temps, vous ne ressentez pas la joie de grandir, la joie de vous dépasser, la joie de servir, la joie de rayonner.


En effet, le perfectionnisme ne provoque pas d’émotions d’expansion. C’est plutôt la contraction qui va avec le besoin de contrôler. Comment trouver la confiance dans cette contraction ?


Et quel est l’étalon de la perfection ? Qui est le Juge Suprême qui décrétera que c’est parfaitement parfait ? Qui dira que cette offre est suffisamment bonne pour être présentée, que ce message est suffisamment percutant pour être communiqué ? Finalement, ce seul Juge Suprême, c’est vous. Et il y a fort à parier que les critères sont drastiques et la cible sans cesse mouvante.


Les entrepreneures découvrent en chemin qu’il n’existe pas « une » stratégie, pas « une » bonne approche. Le processus se fait en testant et améliorant et testant et optimisant et testant et revisitant. La perfection est l’ennemie de ce processus. Elle empêche de se faire confiance en apprenant à naviguer en eaux agitées.


Alors, vraiment, fait est mieux que parfait.




Ne tombez plus dans le gouffre entre décision et action


On croit souvent que le plus difficile c’est de prendre des décisions. Et les entrepreneures sont particulièrement sollicitées en matière de décisions à prendre au quotidien. Il y a toujours cette question qui rode : « Vais-je savoir prendre la "bonne" décision ? »


Finalement, quand la décision est prise, il y a un piège plus sournois qui vous attend : le gouffre entre la décision et l’action. Une décision ne crée des résultats que dans l’action. Pas dans la procrastination.


Cette procrastination est le symptôme d’un manque de confiance, quand vous réévaluez tous les risques, et finalement faites machine arrière.


Il s’agit ici d’abord de mettre de la conscience sur les émotions créées par ces hésitations à passer à l’action : stress, inquiétude, culpabilité, honte… Finalement, si la procrastination provoque un sentiment de confort à court terme, à moyen terme les émotions ne sont guère agréables.


En remettant systématiquement au lendemain ce que vous avez pourtant décidé de faire, vous sapez votre confiance ! Vous vous montrez à vous-même que vous n’êtes pas en mesure d’honorer vos engagements vis à vis de vous-même.


Alors, plutôt que de veiller à toujours être intègre vis-à-vis des autres, si vous commenciez par l’intégrité pour vous-même : décider et agir, sans tarder, sans tergiverser ? Plus vous respecterez votre propre parole, plus votre réservoir à confiance se remplira.


Et pour vous aider, mettez du cadre (de la discipline dans votre agenda), pour mieux sortir du cadre (vous autoriser en conscience à procrastiner de temps en temps !)



Apprenez à aimer la peur, comme un magnifique indicateur


La peur. Les peurs. Les ennemies de l’entrepreneure.


A chaque fois qu’une question vient autour d’un blocage, quelque chose qui ne marche pas, de la confusion, la difficulté à passer à l’action… à chaque fois il y a une peur en coulisses. Une peur, assortie de l’illusion qu’elle disparaîtra, en attendant un peu, en se formant d’avantage, en étudiant plus le marché…


C’est une illusion : la peur ne disparaîtra jamais.


La peur est ma compagne de voyage.


Parfois elle est sagement assise sur la banquette arrière.

Parfois elle vient plus près, sur le siège à côté de moi.

Parfois elle s’assoit sur mes genoux, s’empare du volant, prend les commandes, et en même temps me bouche complètement la vue.


Quand j’ai lancé ma première entreprise en 2009, j’avais ce fantasme que c’était normal d’avoir peur au début, puis que cela passerait. Je me racontais l’histoire que, en accumulant les expériences, la peur disparaîtrait.


La désillusion ! Plus j’avançais, plus j’investissais des montants importants, plus je prenais des risques, plus j’agrandissais mon équipe… plus la peur croissait aussi.


Plus grands challenges = plus grandes peurs.


Quelle est la seule différence ?


J’ai appris à cohabiter avec elle.

A la voir venir.

A lui parler.

A lui laisser un peu de place, mais pas trop, et pas trop longtemps surtout.


Et je n’attends plus qu’elle s’en aille. Car dans cette attente se nichent la perfection et la procrastination, et la perte de confiance.


J’ai parlé d’une seule différence, en fait il y en a deux.


La seconde, c’est que j’ai appris à voir la peur différemment.


Elle n’est plus ce monstre qui prend tout pouvoir sur mes décisions et mes actions.

Elle est devenue un magnifique indicateur. Un indicateur positif.


La peur me dit…

que je suis précisément en train d’élargir ma zone de confort.

que je suis en train d’explorer de nouvelles possibilités.

que je suis engagée pour ma croissance.

que j’affermis ma confiance.

que je poursuis mes désirs.


A contrario, si je ne ressens plus de peur, je m’interroge : ne suis-je pas en train de me complaire dans une situation certes confortable, mais qui ne me permet pas de grandir – ni de servir ?


Stagner sans peur, ou grandir avec la peur, il faut choisir !



Alors…

Qu’est-ce qui est le plus important ?


Continuer à croire que vous n’avez pas confiance, et rester en arrière, ou aller de l’avant, et aider ces personnes qui ont besoin de vous ?


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Anne-Valérie






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