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Comment ne pas laisser le chaos vous mettre KO

Ces deux dernières semaines, on a vu le pire côtoyer le meilleur.

On me reproche parfois de trop parler du meilleur. Je ne suis pas aveugle face au pire. Mais il est suffisamment présent, criant, pour que je choisisse intentionnellement d’écrire au nom du meilleur, qui est plus discret, et a besoin d’émissaires pour mieux essaimer.

Je vois – je choisis de voir - que dans ce chaos, beaucoup de personnes sont passées du réflexe de survie au désir de servir. Et c’est beau à voir.

Oui, il y a les faits, tout ce qui se passe dans le monde : dans les hôpitaux, chez les familles endeuillées, dans les EPHAD clôturés, dans les entreprises en crise... Puis il y a les autres faits, ceux sur lesquels nous pouvons choisir de porter davantage notre attention, et ce que nous pensons de tous ces faits et leurs effets aussi.

Ce chaos présente une opportunité unique d’orienter notre attention, d’observer nos pensées et de croître en exerçant notre plus grande liberté : celle de choisir.

Tout au long de l’histoire, il y a eu des événements majeurs, des périodes de chaos, qui ont mené l’humanité à évoluer.

Pour croître dans le chaos, il est essentiel de reprendre le pouvoir sur nos pensées, et d’entraîner nos esprits un peu ramollis. On s’entraîne rarement dans la facilité, et les épreuves offrent un terrain d’entraînement privilégié. De même que nos muscles ne se renforcent généralement pas en portant de toutes petites charges, mais avec de gros poids, nos esprits se renforcent dans la difficulté.

Ce chaos est une opportunité pour pratiquer les compétences et les ressources qui, à plus long terme, nous rendront plus libres face à la souffrance.

Si vous vous sentez anxieux, inquiet, confus, tendu… rien de tout cela n’est causé directement par ce qui se passe… Il y a un filtre majeur entre les événements et nos ressentis : le cerveau et les histoires qu’il se raconte, et qu’il nous raconte.

Rappelons-nous que le cerveau est à l’affût du danger en permanence. C’est son travail pour assurer notre survie. Et les médias l’abreuvent en permanence de nouvelles alarmantes, attirant son attention sans répit. Nous livrons notre attention à ces pourvoyeurs de nouvelles catastrophiques. En laissant ainsi le cerveau aller librement se gaver des pires nouvelles, nous entretenons la spirale productrice des pensées anxiogènes.

D’où l’importance de commencer par couper le flux qui nourrit cette addiction du cerveau. Nos cerveaux ne sont pas conçus pour absorber un flux constant de dangers. Ils saturent et sont en alarme maximale, déclenchant un stress maximal.

Si vous regardez votre vie en cet instant, et si vous faites abstraction de toutes les pensées négatives… tout est bien maintenant, en cet instant. N’est-ce pas ?

Mais…. votre cerveau ne considère pas que le fait que vous soyez vivante, les yeux ouverts, le cœur battant, respirant naturellement… est une information importante. Ca ne l’intéresse absolument pas. Pour lui, ce qui compte, c’est ce qui se passe avec le confinement, les hôpitaux, les masques, la propagation du virus, l’incertitude sur l’avenir… Et tout ce qui amplifie ces pensées compte seulement. Les autres informations sont rejetées….

Sauf si intentionnellement vous orientez votre attention vers le reste, vers tout le reste : la nature, le printemps, votre toit, votre lit, l'eau, la lumière, vos proches, vos yeux, vos mains, la gratitude... Vous devez consciemment nourrir votre esprit avec un flux d’informations positives, dans une quantité au moins équivalente au flux négatif qui rentre spontanément.

Le piège avec les pensées d’anxiété, c’est qu’elles ont l’apparence de l’utilité. Elle se déguisent en pensées visant à vous protéger. Mais elles ne vous servent à rien. Elles bloquent votre vitalité, votre créativité, votre capacité à agir.

Vous pouvez choisir entre la peur ou l’amour, entre la fermeture ou l’ouverture, entre la paralysie ou l’action fertile.

Et pour opérer, cette bascule, cela commence par sentir ce que vous ressentez, vraiment, pour observer où vous êtes. On ne peut pas changer d’espace sans savoir d’où on part.

Oui, vous avez le droit d’être inquiète, d’être terrorisée, d’être frustrée…

Vous êtes paniquée ? Vous êtes humaine. Vous êtes calme et vous vous sentez presque coupable ? Vous êtes humaine. Et si certaines personnes vous jugent, c’est qu’elles sont humaines aussi.

Observez, ressentez, avec compassion. Sans rejeter, sans nier, sans fuir… en dévorant des gâteaux, en buvant beaucoup passionnément, ou en passant des heures sur le canapé devant la télé.

Chaque sentiment a le droit d’être. Le temps n’est pas à juger les sentiments des uns et des autres, pas plus que les siens propres. La question est à chacun, individuellement, de se demander : pourquoi est-ce que je me sens ainsi ? Qu’est-ce qui est vrai en moi et pour moi maintenant ? Et nous avons assez à faire à nous occuper de nos sentiments, pour ne pas nous mêler de ceux des autres.

Puis il s’agit de choisir vos pensées. La plupart créent une souffrance inutile. On a des idées préconçues sur ce que les choses devraient être, sur la manière dont les gens devraient se comporter, sur ce que le gouvernement devrait faire. Et ces pensées sur ce que tout devrait être ne causent pour nous que de la souffrance. Car ce n'est jamais comme nous voudrions, et nous sommes confrontés à notre impuissance.

Impuissance dans notre désir de contrôle, mais toute-puissance dans nos aspirations à créer.

La tentation d’alimenter la peur est grande, car c’est ce que réclame le cerveau.

Réflexe de survie.

La tentative d’alimenter l’amour nécessite un travail, car le cerveau n’y voit pas d’intérêt immédiat.

Désir de servir.

Là est le travail, le travail profond et intense auquel nous sommes appelées maintenant.

Alors que le chaos a chamboulé nos environnements et nos certitudes, nous avons une opportunité incroyable de nous relever et de grandir.

Ne pas être mis KO, nous réveiller. Go !!!

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Anne-Valérie

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