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Les 3 parades, quand la motivation s’émousse

Vous êtes archi-motivée pour un nouveau projet (que ce soit tenter l’aventure du « miracle morning », commencer d’écriture d’un livre ou changer de travail), vous vibrez d’excitation à l’idée d’introduire ces changements dans votre vie, vous savez ce que vous avez à faire, et vous sentez bien que vous avancez ainsi vers plus de bien-être et d’accomplissement.

Et puis voilà…

Le premier jour vous êtes tout feu tout flamme, vous vous levez tôt, vous vous mettez avec cœur à l’ouvrage, vous passez outre les contraintes et dites à votre petite voix intérieure récalcitrante d’aller récalcitrer ailleurs. Vous êtes lancée !

Le deuxième jour est à l’aune du premier. La flamme vous embrase et le changement, c'est maintenant ! Puis vient le troisième jour… le troisième jour… vous commencez à vous demander si vraiment cela vaut la peine, toute cette peine, ces efforts, cet inconfort. Vous allez à l’encontre de vos bonnes vieilles habitudes, vous devez réaménager votre emploi du temps. Toute cette discipline vous pèse. Et les résultats ne sont pas immédiats. C’est ingrat.

Les jours suivants vous tenez bon, tout en oscillant entre vos résolutions et la tentation. La tentation d’abandonner ce projet qui finalement vous apparaît comme une idée bien farfelue. Qu’il est douillet le cocon des habitudes. Qu’il est rassurant le sillon de la routine.

Et puis patatras, arrive ce jour où vous craquez. Vous cessez de mettre votre réveil à 5h30 pour boire votre citron chaud avant l’enchaînement infernal des rituels du miracle morning. Ou vous boudez ces pages d’écriture qui vous attendent pour donner naissance à votre premier roman. Ou encore vous renoncez à faire ces recherches en quête de votre job de rêve.

C’est le début de la fin. Vous vous sentez faible de n’avoir aucune volonté, et peut-être même coupable de ne pas respecter vos engagements. Pfffff….

Où est passée votre motivation du premier jour ? Comment s’est-elle émoussée aussi rapidement ?

motivation baisse

Vous êtes simplement victime de votre cerveau, qui est aux commandes et guide vos comportements.

Et j’ai une bonne nouvelle : en comprenant son fonctionnement, vous pouvez ruser et déjouer ses mauvais tours.

Partons à la découverte des 3 pièges que vous tend votre cerveau, et des 3 parades que vous pouvez déployer.

1. Nous sommes programmés pour chercher le plaisir

Notre cerveau est constamment en quête de plaisir et du shoot d’hormones que cela lui procure. Cette quête a permis que nous soyons là aujourd’hui, nos ancêtres ayant toujours cherché à se reproduire et se nourrir.

Cette quête de plaisir peut prendre de nombreuses formes. Elle peut facilement se matérialiser par des plaisirs « faciles » (rester assise sur le canapé devant la télé, faire la grasse-matinée). C’est ainsi que nous glissons aisément sur la pente de la tentation de la mollesse quand un projet nécessite des efforts.

* La parade :

Il existe aussi des plaisirs plus « constructifs », et notamment celui d’apprendre, de grandir, d’évoluer. Pour stimuler votre motivation à atteindre vos objectifs, connectez-vous à ce champ de plaisirs. Ce sont des plaisirs intrinsèques, plus durables, et dans lesquels vous pouvez puiser un véritable moteur de motivation. Il se pourrait même qu’en expérimentant cela, vous ressentiez de la joie ! La joie naît souvent de l’effort, du dépassement de soi, du challenge auquel on se frotte.

2. Nous évitons à tout prix la douleur

L’évitement de la douleur a également été un réflexe fondamental pour l’évolution de l’homme des cavernes. C’est ainsi que nous sommes toujours très alertes pour repérer les dangers, et les éviter par anticipation. Si ce conditionnement est nécessaire pour la survie, en cas de dangers vitaux, il ne nous est guère utile dans notre vie quotidienne. Cela se traduit en une tendance à adopter la loi du moindre effort.

* La parade :

Face à la peur, à l’inquiétude, à la souffrance… nous entrons le plus souvent en résistance. Et le réflexe naturel est… la fuite ! C’est ainsi que nous restons cantonnés tranquillement dans notre zone de confort, rigidifiés par la peur – ou par la peur d’avoir peur même.

La solution : faire face à la peur, embrasser l’inconfort, accepter les émotions désagréables. Elles sont des indicateurs que vous progressez, et qu’ainsi vous vous faites confiance. Cra avoir confiance, cela commence par se faire confiance.

Lâchez les résistances et plongez dans ce qui vous effraie. Et finalement, il se pourrait bien que le monstre ne soit pas si effrayant que cela.

3. Nous adorons le sillon de nos habitudes

Le cerveau n’aime pas qu’on lui demande de sortir de ses routines. Ces dernières correspondent à des circuits neuronaux bien rôdés et huilés, et cela ne nécessite pas trop d’énergie. En revanche, le changement sollicite de nouvelles routes neuronales, qu’il faut construire et activer. Et là, c’est tout un chantier à mener dans le cerveau ! Or le grand architecte là-haut préfère se reposer que de s’activer à lancer un nouveau projet cérébral ! La loi du moindre effort lui convient tout à fait.

* La parade :

Si vous demandez à votre cerveau un grand changement radical et brutal, il va très vite se rebeller et rechigner à la tâche. En revanche, si vous introduisez des changements minimes, quasiment imperceptibles, vous duperez votre cerveau qui ne verra pas l’entourloupe venir. Petit à petit, jour après jour, il adaptera son mode de fonctionnement. Et, in fine, vous pourrez obtenir le changement voulu, en faisant passer la pilule de l’effort ni vu ni connu.

Pour ce faire, vous devez développer une stratégie rusée : découper votre grand projet en mini-séquences, en petites modifications quotidiennes, et ainsi arriver à vos fins, en douceur.

Alors, quel est ce changement que vous voulez introduire dans votre vie ?

En faisant de votre cerveau votre allié, vous avez tout pour y arriver.

Si vous avez envie d’approfondir, et peut-être de discerner quel changement vous appelle vraiment, je vous propose de faire le Test Empreinte. Il est gratuit, et il remporte un vif succès parmi les centaines de personnes qui l'ont déjà fait.

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Anne-Valérie Rocourt

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